lundi 23 juin 2014

PRESENTATION

Bonjour.

 Je m'efforce de vendre des livres par Internet. Certes, c'est dans l'espoir de compléter mes revenus. Mais parce que j'ai, toujours ou presque, aimé la lecture et les livres, j'espère faire connaître une petite partie de la littérature à un plus large public.

 Beaucoup d'entre vous ont probablement une bibliothèque, quelle que soit sa taille. L'ennui est qu'il arrive un moment où l'on n'a plus de place pour ranger les livres. D'autre part, il existe des livres plus ou moins anciens que l'on a de plus en plus de mal à trouver.

 Internet résout ces problèmes. Pour l'instant, je ne présente que des livres au format "mobipocket", utilisé, notamment, par les liseuses "AMAZON KINDLE". Plus tard, je pense également employer le format PDF. 

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Venons-en au livre qui nous intéresse aujourd'hui :

Un de mes collègues et amis a été surpris par cette couverture. Il y était même opposé. C'est parce que ce titre est trompeur, de nos jours. 

A l'exception des dernières pages, il n'est pas question, dans ce livre, de migration géographique. Il s'agit bien plus de migrations entre classes sociales : celle d'un père, et celle d'un fils.

Vous trouverez donc dans ce livre un portrait des classes sociales d'il y a un siècle, ayant en partie pour décor l'application de la loi de 1905, séparant, en France, l'Eglise de l'Etat.

Le site Internet d'Amazon Deutschland, ou sa version étasunienne, vous permettront de feuilleter le livre et, probablement, d'en voir le sommaire. Ci-dessous, je vous en présente un extrait.

 
"La maison de la belle

Cet hôtel-ci avait été la “folie” d'un des somptueux fermiers généraux d'alors. Aujourd'hui, cette petite maison, bourgeoisement distribuée en appartements exigus, comptait, comme locataires, outre la veuve de l'officier, un magistrat retraité au premier étage, et au second le directeur d'un ministère. Cette fantaisie galante, aménagée pour les soupers d’un rival de Grimod de la Reynière, se trouvait abriter des existences d'une régularité quasi monacale. Combien le choix fait par Madame Olier d'une habitation si retirée plaisait à Landri! Restée libre et seule, à vingt-six ans, avec un fils tout enfant, sans famille rapprochée, n'ayant que peu de relations de monde et une fortune modeste, Valentine avait apprécié dans cet appartement ce qui en eût détourné tant d'autres femmes, un charme d'oubli, de silence, de recueillement. De l'autre côté, le rez-de-chaussée donnait sur un jardin très petit, contigu à d'autres plus vastes et, comme le mur mitoyen disparaissait sous un revêtement de lierre, cet enclos de quelques mètres semblait un coin de parc. Tandis qu'il pressait sur le timbre d'entrée, Landri était sûr que l'unique domestique, arrivé au bruit de cette sonnerie, le conduirait, comme à l'ordinaire, par l'étroite antichambre et le salon aux meubles houssés, jusqu'à une pièce minuscule, en retrait sur ce jardin, et qui servait à Madame Olier de second salon. Elle serait là, en train d'écrire, à la petite table mobile qu'elle plaçait près du feu ou de la porte-fenêtre, suivant les saisons. Ou bien elle lirait, assise sur la bergère de vieille étoffe à rayures passées, rose mort et vert fané, toujours la même; ou encore ses doigts frêles seraient occupés à l’aiguille de sa tapisserie. Correspondance, lecture ou travail, musique —un piano, qu’elle n'ouvrait guère que seule, disait ce talent—, son occupation serait sans cesse coupée par un regard jeté sur l’allée de ce jardin, où jouerait son fils Ludovic. Landri trouvait là un symbole de ce qu'avait été, depuis quatorze mois qu'elle avait perdu son mari, cette vie retirée de veuve et de mère. Dieu! comme il chérissait la jeune femme de lui avoir prouvé ainsi qu'il avait raison de la mettre, dès leur première rencontre, si à part de toutes les autres!…"


Pour voir éventuellement le sommaire et un autre extrait, veuillez utiliser ce lien chez :
                                        AMAZON.DE

 Pour télécharger le livre, veuillez cliquer sur ce lien :
                                                    AMAZON.FR




Avec mes remerciements pour votre intérêt

Didier A J SCHAEFER
TIEFFENBACH