Bonjour.
Je m'efforce de vendre des livres par Internet. Certes, c'est dans l'espoir de compléter mes revenus. Mais parce que j'ai, toujours ou presque, aimé la lecture et les livres, j'espère faire connaître une petite partie de la littérature à un plus large public.
Beaucoup d'entre vous ont probablement une bibliothèque, quelle que soit sa taille. L'ennui est qu'il arrive un moment où l'on n'a plus de place pour ranger les livres. D'autre part, il existe des livres plus ou moins anciens que l'on a de plus en plus de mal à trouver.
Internet résout ces problèmes. Pour l'instant, je ne présente que des livres au format "mobipocket", utilisé, notamment, par les liseuses "AMAZON KINDLE". Plus tard, je pense également employer le format PDF.
Je m'efforce de vendre des livres par Internet. Certes, c'est dans l'espoir de compléter mes revenus. Mais parce que j'ai, toujours ou presque, aimé la lecture et les livres, j'espère faire connaître une petite partie de la littérature à un plus large public.
Beaucoup d'entre vous ont probablement une bibliothèque, quelle que soit sa taille. L'ennui est qu'il arrive un moment où l'on n'a plus de place pour ranger les livres. D'autre part, il existe des livres plus ou moins anciens que l'on a de plus en plus de mal à trouver.
Internet résout ces problèmes. Pour l'instant, je ne présente que des livres au format "mobipocket", utilisé, notamment, par les liseuses "AMAZON KINDLE". Plus tard, je pense également employer le format PDF.
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Venons-en au livre qui nous intéresse aujourd'hui :
Un de mes collègues et amis a été surpris par cette couverture. Il y était même opposé. C'est parce que ce titre est trompeur, de nos jours.
A l'exception des dernières pages, il n'est pas question, dans ce livre, de migration géographique. Il s'agit bien plus de migrations entre classes sociales : celle d'un père, et celle d'un fils.
Vous trouverez donc dans ce livre un portrait des classes sociales d'il y a un siècle, ayant en partie pour décor l'application de la loi de 1905, séparant, en France, l'Eglise de l'Etat.
Vous trouverez donc dans ce livre un portrait des classes sociales d'il y a un siècle, ayant en partie pour décor l'application de la loi de 1905, séparant, en France, l'Eglise de l'Etat.
Le site Internet d'Amazon Deutschland, ou sa version étasunienne, vous permettront de feuilleter le livre et, probablement, d'en voir le sommaire. Ci-dessous, je vous en présente un extrait.
"La
maison de la belle
Cet
hôtel-ci avait été la “folie” d'un des somptueux fermiers
généraux d'alors. Aujourd'hui, cette petite maison, bourgeoisement
distribuée en appartements exigus, comptait, comme locataires, outre
la veuve de l'officier, un magistrat retraité au premier étage, et
au second le directeur d'un ministère. Cette fantaisie galante,
aménagée pour les soupers d’un rival de Grimod de la Reynière,
se trouvait abriter des existences d'une régularité quasi monacale.
Combien le choix fait par Madame Olier d'une habitation si retirée
plaisait à Landri! Restée libre et seule, à vingt-six ans, avec un
fils tout enfant, sans famille rapprochée, n'ayant que peu de
relations de monde et une fortune modeste, Valentine avait apprécié
dans cet appartement ce qui en eût détourné tant d'autres femmes,
un charme d'oubli, de silence, de recueillement. De l'autre côté,
le rez-de-chaussée donnait sur un jardin très petit, contigu à
d'autres plus vastes et, comme le mur mitoyen disparaissait sous un
revêtement de lierre, cet enclos de quelques mètres semblait un
coin de parc. Tandis qu'il pressait sur le timbre d'entrée, Landri
était sûr que l'unique domestique, arrivé au bruit de cette
sonnerie, le conduirait, comme à l'ordinaire, par l'étroite
antichambre et le salon aux meubles houssés, jusqu'à une pièce
minuscule, en retrait sur ce jardin, et qui servait à Madame Olier
de second salon. Elle serait là, en train d'écrire, à la petite
table mobile qu'elle plaçait près du feu ou de la porte-fenêtre,
suivant les saisons. Ou bien elle lirait, assise sur la bergère de
vieille étoffe à rayures passées, rose mort et vert fané,
toujours la même; ou encore ses doigts frêles seraient occupés à
l’aiguille de sa tapisserie. Correspondance, lecture ou travail,
musique —un piano, qu’elle n'ouvrait guère que seule, disait ce
talent—, son occupation serait sans cesse coupée par un regard
jeté sur l’allée de ce jardin, où jouerait son fils Ludovic.
Landri trouvait là un symbole de ce qu'avait été, depuis quatorze
mois qu'elle avait perdu son mari, cette vie retirée de veuve et de
mère. Dieu! comme il chérissait la jeune femme de lui avoir prouvé
ainsi qu'il avait raison de la mettre, dès leur première rencontre,
si à part de toutes les autres!…"
Pour voir éventuellement le sommaire et un autre extrait, veuillez utiliser ce lien chez :
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Avec mes remerciements pour votre intérêt
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Didier A J SCHAEFER
TIEFFENBACH